Lettre de Marie Martine Duronea, Saint Pée sur Nivelle, à Saint-Martin Duronea , Louisbourg

Lettre de Marie Martine Duronea, Saint Pée sur Nivelle, à Saint-Martin Duronea , Louisbourg

Duronea, Marie Martine

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

CNRS IKER (UMR 5478)

12/02/1757

manuscrit

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papier

français

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

famille

Nouvelle-France

correspondance

Marie Martine Duronea adresse une lettre à son frère, Saint-Martin Duronea, capitaine de navire à Louisbourg, où elle exprime ses sentiments mitigés concernant son mariage récent.

Initialement perturbée par cette nouvelle, elle se rassure en considérant les bonnes raisons et qualités de l'épouse de son frère, espérant des bénéfices pour leur mère et elle-même. Elle lui envoie un cadeau comme témoignage d'affection et promet d'en envoyer d'autres. En post-scriptum, elle mentionne des problèmes familiaux avec leur tante Gachina concernant l'héritage, implorant son frère d'intervenir pour résoudre ces tensions.

Louisbourg

Saint-Pée-sur-Nivelle

18e siècle

Domaine public

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.

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Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

TNA, HCA 32/180/7

104
A Monsieur, Monsieur Saint Martin Duronea, Capitaine du Navire, à Louisbourcq
Mon très cher frère,
vous sentez bien vous même sans doute que la nouvelle de votre mariage nous à cause d’abord divers mouvemens oposez . Cepandant reflechissant sur les bons motifs que vous exposez et les calités avantageuses de l’aimable personne dont vous nous assurez avoir fait choix. Toute ces considerations di-je nous consolent et nous donnant encore tout lieu d’atandre que cet établissement tournera a notre avantage que ma povre mere aura une veillesse tranquile et solide et moy tout les secours et les avantages que je dois attandre d’un frere que j’aime tandrement et de qui je puis donc me feliciter de meme que vous a qui je souhaite que le Seigneur donne avec abondance toutes ses bénédictions. Soiés convaincu de la sincerité de mes vous et recevez pour ma chere sour cette petite marque d’un indice que je vous envoi, j’acheminerais deux autres par diferente comodité. Croiez que je suis avect toute l’amitié possible, Mon très cher frere, Votre très afectionee soeur.
Marie Martine Duronea, ce 12 febriere 1757
[P.-S.] Vous ne scaurié croire de la fasion que ma tante Gachina nous inquiete touchant la légitime et les pretentions jusque a vouloir nous assigner, ainsi je vous prie de vouloir donner vos ordres et de vouloir finir avec elle pour toujours, cets de quoy je suis persuader comme bon heritier vous nous delibrerés de cet embarras.