Entrepôt de données ANPERSANA

Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderminé], à Mme Marie Allain veuve Gautier , Île St Jean

Dublin Core

Titre

Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderminé], à Mme Marie Allain veuve Gautier , Île St Jean

Créateur

Dupont Duvivier de Gourville, Michel

Contributeur

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

Éditeur

CNRS IKER (UMR 5478)

Date

23/02/1757

Type

manuscrit

Format

PDF

Étendue de la ressource, taille, durée

2 fichiers (fac-similé 1277 Ko, transcription 531 Ko) ; le texte contient 591 mots.

Support

papier

Langue

français

Source

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

Sujet

correspondance
Nouvelle-France

Description

Dans sa lettre adressée à Madame Gautier, Michel Dupont Duvivier de Gourville exprime ses regrets pour l'accueil inapproprié qu'il lui a réservé lors de sa visite précédente, lui demandant pardon pour son manque de respect et la promesse de se racheter.

Résumé

Il mentionne avoir reçu des nouvelles de son beau-frère Mercure, qui se trouve sans ressources, et annonce son intention de lui fournir de l'aide financière. Duvivier conseille également à ses beaux-frères de rester chez eux en ces temps troublés pour éviter les problèmes, et discute de l'échange d'une vache trop vieille pour une plus jeune afin de maintenir la productivité de leur bétail. Il termine en exprimant ses souhaits de santé et de paix pour toute sa belle-famille et réitère son respect et son engagement familial.

Couverture temporelle

18e siècle

Droits

Domaine public

Droit d'accès

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]

Est une partie de

Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

Référence

Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.

Provenance

TNA, HCA 32/180/7

Texte Item Type Metadata

Texte

55
A Madame, Madame la veuve Gautier, demeurant dans la Rivière du Nordais du Port La Joie, a Lisle St jean
Madame Gautier Madame et chère belle mère,
Je vous avois eicrie l’autonne passé pare le chariau royal, pour vous soitaire une bonne santé, et vous fesais mes eiscuse de vous avoir si mal recue lorsque vous este venue nous voir, et mauvaise fason d’agir à votre eigare, dont je vous en demende pardon, de tout mon cœur. Dieu mercie, ayant reconnu depuis quelque temp mieu que je n’ais fais, que je n’ais pas hue pour vous le respec et bonne sorte d’agir que je vous dois et devais avoir. Je compte que vous voudré bien me le pardonnaire et oubliraire tout cela. J’aispaire auci la grasse du Seigneur et de la très sainte vierge, que sie je puis avoir le plaisir de vous revoir, que je feré pare leurs très sainte grasse de fason à vous faire connaistre que j’an suis repantant, et donneré lieu d’edtre contante à la suitte. Prie Dieu et la très Sainte vierge pour mois, ce que je suis persuadé que vous faitte, et feré, afin qu’il m’aiclaire de plus, en plus, je ne vous oublieré point. J’ais recue ses jours hisite une lettre de mon bau frère Mercure du 25e décembre dernier, leqelle se portais bien Dieu mercie, mes sans un sols. Je compte luis faire l’enchaire ce que je pourré. Il est auprès de parlement, diste les à ma belle seure, sa femme. Recommandé a mes bau frere de ne point sortirre de ché heus qui que à ce que tout sois en paix. Il on marqué d’ester prie à ce que j’ais sue, dans le cemp que le pauvre Mercure la eité, ensie evite cette ambaras et torre q’il ferais a leure famille. Il hie en ha d’aigas assé de malheureux et dans la penne, je leure consei de s’en préservaire. Diste a un de mes bau frere q’il voise Janot, gendre de madame Gallan a qie j’ais donné une vache acrois que sie elle est trop vieille, q’il la trauque a seulli qui auront à tué pour une geunne vache. Il hie gagneront et au qas aussie que le dit Jant se trouve avoir trop de bestiau à naurire, que mes bau frere les mette aussie avoir che d’autres habitant q’il connaiteront bien et comme cette vache n’avais hue que des mal q’il vande les beuf q’il retireront pour avoir des jeune vache en place ou genisse, ce q’il trouveront haisaiment. Q’il douneront avoir fesant estimaire l’un et l’aute ce q’il vouderont ce que vous feré savoir de meme qeu a ma femme pour quel le fasse eicrirre sur le livre, a qie je le marque. Mes complimant je vous prie de veritable amitié a ma belle seure Mercurre, Marie, bau frere et belle seure leure femme, à qie je soitte a tousse une parfaitte santé, ce que je vous dezire paraillement de tout mon cœur et bien possible grasse au seigneur. Je vous suis et seré toutes la vis avec tout le respec possible et véritable, Madame et chère belle mère, votre très humble et très obéissant serviteur, fidelle gendre.
Gourville Duvivier, ce 23e février 1757

Géolocalisation

Citer ce document

Dupont Duvivier de Gourville, Michel, “Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderminé], à Mme Marie Allain veuve Gautier , Île St Jean,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 8 septembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/406.