Lettre de Joanna Haurra Mococain veuve Domecq, St-Jean-de-Luz, à Bertrand Domecq, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Joanna Haurra Mococain veuve Domecq, St-Jean-de-Luz, à Bertrand Domecq, Louisbourg
Créateur
Macocain Domecq, Joanna Haurra
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
08/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1091 Ko, transcription 408 Ko) ; le texte contient 285 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
course
correspondance
Description
Joanna Haurra Mococain veuve Domecq, depuis Saint-Jean-de-Luz, s'adresse à son fils Bertrand Domecq, officier marinier à Louisbourg, pour lui exprimer sa surprise et sa déception de ne pas avoir de ses nouvelles depuis son départ.
Résumé
Elle lui fait part de la bonne santé de la famille et lui exprime un désir fervent de le voir retourner chez lui, même sans biens, assurant qu'il ne manquerait de rien. Joanna lui rappelle les opportunités manquées de faire fortune, citant les succès de son frère et son beau-frère qui ont capturé des prises considérables. Elle lui recommande de se retirer immédiatement et de maintenir la crainte du Seigneur, tout en transmettant les salutations de la famille et d'un ancien maître.
Couverture spatiale
Louisbourg
Saint-Jean-de-Luz
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas de modifications [CC] [BY] [ND]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
132
A Monsieur, Monsieur Bertrand Domecq officier marinier à presant l’isle Royale de Louis Bourg, à Louis Bourg
Mon très cher fils,
Je prie le seigneur que la présente lettre vous trouve en parfaite santé elle est pour vous apprandre l’état de ma santé et celle de toute notre famille qui est très bonne dieu mercy. Je vous dirai que je suis fort surprise que vous ne m’ayez donné de vos nouvelles. Depuis que vous étés absent du pais, par la je vois bien que vous ne correspondes pas a la tendresse d’une mère qui vous cherit infiniment et qui souhaiterait avec ardeur et empressement de vous voir retiré quand même vous m’auriez que la seule chemise sur le corps, et soyez persuadé que rien ne vous manquera pas icy. Je vous recommande donc de vous retirer incessamment, soudain la presente recue, car si vous aviez été icy depuis le commencement de la course vous auriez fait votre fortune, car plusieurs en ont fait, votre frère Jacobé et votre beau frère ont eu le bonheur de faire des prises considérables. Je ne doute pas que cela ne vous engage a vous retirer incessament. Cependant, je vous recommande la crainte du Seigneur comme le fondement de la religion chrétienne. Vos sœurs, votre frère et beau frère vous saluent en vous embrassant de mème que moy qui suis avec toute la tendresse possible. Mon très cher fils, votre très humble et affectionnée mère.
Joanna Haurra mococain, veuve de Domeq
[P.-S.] votre ancien maitre vous salue et vous fait bien ces compliments, à St Jean de Luz ce 8e mars 1757
A Monsieur, Monsieur Bertrand Domecq officier marinier à presant l’isle Royale de Louis Bourg, à Louis Bourg
Mon très cher fils,
Je prie le seigneur que la présente lettre vous trouve en parfaite santé elle est pour vous apprandre l’état de ma santé et celle de toute notre famille qui est très bonne dieu mercy. Je vous dirai que je suis fort surprise que vous ne m’ayez donné de vos nouvelles. Depuis que vous étés absent du pais, par la je vois bien que vous ne correspondes pas a la tendresse d’une mère qui vous cherit infiniment et qui souhaiterait avec ardeur et empressement de vous voir retiré quand même vous m’auriez que la seule chemise sur le corps, et soyez persuadé que rien ne vous manquera pas icy. Je vous recommande donc de vous retirer incessamment, soudain la presente recue, car si vous aviez été icy depuis le commencement de la course vous auriez fait votre fortune, car plusieurs en ont fait, votre frère Jacobé et votre beau frère ont eu le bonheur de faire des prises considérables. Je ne doute pas que cela ne vous engage a vous retirer incessament. Cependant, je vous recommande la crainte du Seigneur comme le fondement de la religion chrétienne. Vos sœurs, votre frère et beau frère vous saluent en vous embrassant de mème que moy qui suis avec toute la tendresse possible. Mon très cher fils, votre très humble et affectionnée mère.
Joanna Haurra mococain, veuve de Domeq
[P.-S.] votre ancien maitre vous salue et vous fait bien ces compliments, à St Jean de Luz ce 8e mars 1757
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Citer ce document
Macocain Domecq, Joanna Haurra, “Lettre de Joanna Haurra Mococain veuve Domecq, St-Jean-de-Luz, à Bertrand Domecq, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/431.