Lettre de Joseph Guichard, Bayonne, à M. Dumaine, Louisbourg

Lettre de Joseph Guichard, Bayonne, à M. Dumaine, Louisbourg

Guichard, Joseph

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

CNRS IKER (UMR 5478)

25/03/1757

manuscrit

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papier

français

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

commerce, communications, transports

correspondance

Joseph Guichard écrit à M. Dumaine, un négociant à Louisbourg, depuis Bayonne le 25 mars 1757, pour discuter de la liquidation des actifs restants de leur ancienne société.

Joseph Guichard informe que la société a été dissoute par la vente du bâtiment et de la cargaison et qu'il n'a pas l'intention de retourner à Louisbourg cette année. Guichard espère que Dumaine a pu vendre des matériaux laissés à terre à Louisbourg et demande que le produit de cette vente soit remis à M. Laborde fils. Il exprime également ses frustrations concernant les difficultés rencontrées avec ses anciens associés et son soulagement que ces problèmes soient résolus.

Louisbourg

Bayonne

18e siècle

Domaine public

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Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

TNA, HCA 32/180/7

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A Monsieur, Monsieur Dumaine, négociant à Louisbourg [mention au dos] Par le bateau Le Dauphin
Bayonne, le 25 mars 1757
Monsieur et cher amy,
Mon arivé à Bayonne me procurre l’honneur de vous écrire par l’ocation du bâtiment Le dauphin à monsieur de Laborde. Comme nous avons disolus notre societté ici par vente de cargaison et batiment et ne prevoyant de cette anné aller à Louisbourg, persuadé d’ailleurs que monsieur de Laborde fils vous aura payé por moy les toilles que j’avais pris ché vous par la même ocation, je lui en fais remisse sur l’article de quelque mature ou gaulle que nous laisames à terre avant notre départ de Louisbourg n’ayant place pour les pouvoir embarquer vous eutes la bonté de me prometre dy faire attension pour en trouver la deffaitte . Je vous serais très obligé, si vous vous este donné cette peinne d’en remetre le produit à monsieur Laborde fils. Ce n’est pas pour moy que je vous parle de cette bagatelle, mais raport à mes assosiée qui m’en demande compte comme d’un article de valleur, plus aux seigneur que je n’us jamais pensé à faire une semblabe societté, j’aurais évité bien des peines et chicanne qu’il m’a fallue suporter avec eux ou entre eux. Grace aux seigneurs tout est finis de my rexposser, il sera grande feste si vous avé quelque argent des ditte gaulle et que vous en fassiée remisse à monsieur Laborde tirrée en la commision que vous jugerée à propos. J’ay l’honneur de présenter mon soumis respect à madame votre epouze et vous prie de croirre que je suis avec sincerité, Monsieur et amy, votre très humble et très obéissant serviteur.
Joseph Guichard