Lettre de Marie Delhuyar Harriague, Hasparren, à Guillaume Harriague, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Marie Delhuyar Harriague, Hasparren, à Guillaume Harriague, Louisbourg
Créateur
Delhuyar Harriague, Marie
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
27/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1774 Ko, transcription 505 Ko) ; le texte contient 228 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
correspondance
Description
Marie Delhuyar Harriague écrit de Hasparren à son époux Guillaume Harriague à Louisbourg, le 27 mars 1757, pour partager ses nouvelles personnelles et les défis domestiques rencontrés.
Résumé
Marie Delhuyar Harriague, dame de Douharan de Hasparren, mentionne un différend avec un certain Eiheraverry au sujet d'un paiement, révélant qu'elle a refusé de payer partiellement et l'a invité à prendre des mesures judiciaires si nécessaire. Marie informe également son mari qu'elle lui a envoyé deux paires de chaussures, bien qu'elle en avait prévu trois, et transmet un message du capitaine Joannichoun qui en remettra une paire. Enfin, elle exprime des nouvelles de sa santé, touchée par un mal de reins qui commence à se résorber, et exprime le désir de le revoir, tout en assurant de l'amour et des salutations de la famille élargie.
Couverture spatiale
Louisbourg
Hasparren
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
81
A Monsieur, monsieur Harriaggue commis ches Monsieur Larchee, à Louis bourc
Mon cher époux,
C’est pour profiter de l’occasion an même temps pour vous souheiter une bonne pâque. Je vous aprand que Eiheraverry m’a fait de commendement, je l[u]i e ofert le folon [?] jusqu’à tant qu’il soit peyé aquiter. Il n’a pas voulu cependant le metaje diarce ausi m’a manacé afin que si je ne voulé le peyer au moins d’un part qu’il aureit mis la maison à la justice. Je lié repondu qu’il n’aveit qu’à le meitre, que pour moy je pourres pas le peyer d’aucunement qu’il n’aveit qu’à faire le mieux qu’il [peut ?]. A propos je vous ei marqué que je vous aurés anvoyé 3 peire de soulier il n’i a que deux l’un peire Joannichoun, le capitaine, vous remettra. Mon cher époux, je été un peu malade d’un mal des reins mais sca a commancé a passer. J’espere que le seigneur tiendra m’a part, mon cher epoux. Soyes persuadé que si vous eties de si loin vous êtes dans mon cœur, nous verrions plus vite l’un a l’autre et suis toujours votre chère amie.
Marie Delhuyar Deharriague.
[P.-S.] Votre frere et seurs et mes seurs et tous vous recommendent.
A Monsieur, monsieur Harriaggue commis ches Monsieur Larchee, à Louis bourc
Mon cher époux,
C’est pour profiter de l’occasion an même temps pour vous souheiter une bonne pâque. Je vous aprand que Eiheraverry m’a fait de commendement, je l[u]i e ofert le folon [?] jusqu’à tant qu’il soit peyé aquiter. Il n’a pas voulu cependant le metaje diarce ausi m’a manacé afin que si je ne voulé le peyer au moins d’un part qu’il aureit mis la maison à la justice. Je lié repondu qu’il n’aveit qu’à le meitre, que pour moy je pourres pas le peyer d’aucunement qu’il n’aveit qu’à faire le mieux qu’il [peut ?]. A propos je vous ei marqué que je vous aurés anvoyé 3 peire de soulier il n’i a que deux l’un peire Joannichoun, le capitaine, vous remettra. Mon cher époux, je été un peu malade d’un mal des reins mais sca a commancé a passer. J’espere que le seigneur tiendra m’a part, mon cher epoux. Soyes persuadé que si vous eties de si loin vous êtes dans mon cœur, nous verrions plus vite l’un a l’autre et suis toujours votre chère amie.
Marie Delhuyar Deharriague.
[P.-S.] Votre frere et seurs et mes seurs et tous vous recommendent.
Géolocalisation
Citer ce document
Delhuyar Harriague, Marie, “Lettre de Marie Delhuyar Harriague, Hasparren, à Guillaume Harriague, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 14 novembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/467.