Lettre de Maria de Lapits, Saint-Jean-de-Luz, à Pierre Laborde, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Maria de Lapits, Saint-Jean-de-Luz, à Pierre Laborde, Louisbourg
Créateur
Lapits, Maria de
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription), Talec, Jean-Phillippe (transcription), Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
02/04/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1000 Ko, transcription 405 Ko) ; le texte contient 263 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
mer
famille
correspondance
marin
Description
Maria de Lapits écrit à son fils Pierre Laborde, matelot à Louisbourg, depuis Saint Jean de Luz le 2 avril 1757, pour lui annoncer le décès de plusieurs membres de leur famille, y compris sa sœur et sa tante.
Résumé
Maria de Lapits exprime une profonde tristesse et le désir ardent de revoir son fils avant sa propre mort, lui demandant de rentrer chez lui. Elle insiste sur son âge et la nécessité pour son fils de considérer son retour comme un dernier souhait maternel. Elle conclut sa lettre en saluant le reste de la famille et en envoyant son amour à Pierre, tout en demandant à ce que l'information sur les décès soit transmise à un cousin.
Couverture spatiale
Louisbourg
Saint-Jean-de-Luz
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
130
De Mariya de Lapits A Monsieur, monsieur Pierre Laborde, fils de Costa Ehailleta de St Jean de Luz, matelot a Louis Bourc, a Louisbourc
A Saint Jean de Luz, le 2 avril 1757
Mon cher fils, je l’honneur de vous écrire ce deux lignes pour vous marquer ma tristesse comme dieu me la donné votre seur Ganachumé il est mort, aussi bien votre tante Mariya Houlagnénecoa, ausy bien Gachina Onarte Echeberricoa avec son mary, tout ce la a parti de ce monde. Dieu les à chosy comme nous devons être aussy, mon cher fils. Je suis beaucoup entrisse de votre part comme vous pouvez pencé, je sais suis dans un age comme vous scavez la grasse que je vous demande de vous retirer ché vous mon cher fils pour l’amour de moy dans l’état que vous êtes, cet la grasse que je demande avant ma mort que je vous puisse vous voir une fois au moins. Après que je vous ecriré une fois je céres trés content de moury. Mon cher fils toute les grasse que je demande de vous de vous retiré et dans quel estat que vous êtes espérant de me croire toute le reste de vostre famille vous salluet avec une parfaite tendresse pour soit vostre frère leritié, soit votre frère Erlande, soit votre seur Mariya, soit votre belle seur Mariya. Je finis mon cher fils en vous enbrassant de tout mon cœur, vostre très humble et très obeisant serviteur servante, vostre mere.
Marya de Lapits
[P.-S.] à votre coussein vous le fairés entendre que cé tentes sont mortes.
De Mariya de Lapits A Monsieur, monsieur Pierre Laborde, fils de Costa Ehailleta de St Jean de Luz, matelot a Louis Bourc, a Louisbourc
A Saint Jean de Luz, le 2 avril 1757
Mon cher fils, je l’honneur de vous écrire ce deux lignes pour vous marquer ma tristesse comme dieu me la donné votre seur Ganachumé il est mort, aussi bien votre tante Mariya Houlagnénecoa, ausy bien Gachina Onarte Echeberricoa avec son mary, tout ce la a parti de ce monde. Dieu les à chosy comme nous devons être aussy, mon cher fils. Je suis beaucoup entrisse de votre part comme vous pouvez pencé, je sais suis dans un age comme vous scavez la grasse que je vous demande de vous retirer ché vous mon cher fils pour l’amour de moy dans l’état que vous êtes, cet la grasse que je demande avant ma mort que je vous puisse vous voir une fois au moins. Après que je vous ecriré une fois je céres trés content de moury. Mon cher fils toute les grasse que je demande de vous de vous retiré et dans quel estat que vous êtes espérant de me croire toute le reste de vostre famille vous salluet avec une parfaite tendresse pour soit vostre frère leritié, soit votre frère Erlande, soit votre seur Mariya, soit votre belle seur Mariya. Je finis mon cher fils en vous enbrassant de tout mon cœur, vostre très humble et très obeisant serviteur servante, vostre mere.
Marya de Lapits
[P.-S.] à votre coussein vous le fairés entendre que cé tentes sont mortes.
Géolocalisation
Citer ce document
Lapits, Maria de, “Lettre de Maria de Lapits, Saint-Jean-de-Luz, à Pierre Laborde, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/479.