Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville , St-Jean-de-Luz, à Marie Josephe Gautier de Gourville , [lieu indéterminé]
Dublin Core
Titre
Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville , St-Jean-de-Luz, à Marie Josephe Gautier de Gourville , [lieu indéterminé]
Créateur
Dupont Duvivier de Gourville, Michel
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2627 Ko, transcription 556 Ko) ; le texte contient 1709 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
correspondance
commerce, communications, transports
Nouvelle-France
Description
Dans cette lettre très détaillée, Michel Dupont Duvivier de Gourville écrit à sa femme, Marie Josephe Gautier de Gourville, pour partager des nouvelles personnelles et familiales, ainsi que des instructions précises concernant la gestion de leurs affaires pendant son absence.
Résumé
Il exprime son affection et son inquiétude pour le bien-être de sa famille, en mentionnant les envois de biens nécessaires tels que des chaussures et du savon, et il parle de la possibilité d'envoyer d'autres fournitures par les navires du roi. Duvivier discute également de la gestion de leur patrimoine, en recommandant la vente de certains biens et l'achat de billets de loterie et d'annuités pour tirer profit de leurs fonds disponibles. Enfin, il fournit des mises à jour sur la santé et les activités de leurs proches, affirmant son soutien continu et son amour envers sa femme et sa famille, tout en faisant état de la situation des conflits militaires et des stratégies familiales pour naviguer dans ces temps incertains.
Couverture spatiale
Saint-Jean-de-Luz
île du Prince-Édouard
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
183
À Mme Gourville de Mr Gourville 1757
Triplicatat de cette année 1757
Ma tres chere femme, jais resue la lettre du 28e aoust dernier laquel ma fais tout le plaisir possible, je te eicrie ses joies si dite par mon cousin Pierre Modrique et depuis par St Jean de Luz, pour le dounaire des assurence, Dieu mercie de mon veritable souvenir et sainsaire amitié, ce que je tes raihitaire par cette sitte, je noubliré aucune aucasion que je fairé à te le marqaire. Jais eiter bien charmé d’avoir recue de pairs a presente lettre écrite une lettre de Vertreuil du 1er decembre, que ma fais tout le plaisir possible, maprenant que vous eitié tousse Dieu mercie et à la très Sainte vierge, en bonne santé, laquelle ma ausie bien tranqilisé sur bien des chosse, en maprenant que Monsieur Franquelin t’as envoyé les deux malles, vous sachand san chausure, et bien dautres besoin, que vous avé trouvé par ce se serer Dieu merci, prené vos besoin, ne vous lessé point manquaire, surtout de votre nécessaire dans tout ce qui sie est trouvé, vous ausie hue bonne provision de chausure et bien dautres chosse, sie il n’etais point arivé accidant au Chariau Royal , mes que Dieu soit bainis et la très Sainte vierge, tout ne puis raihalisé. Je tenveré, sie plaies au Seigneur, pare toutes les vaiseau du Roy, de la chausure, en soulier et Sauqet, du savon et ce que je sauré vous etre le plus necessaire. Je les marqué par toutes mes lettres que tue puis faire une lotterie de l’arganterie, sie tue le veux regarde que si conuent, ce que je té rachetaire, ces sortes daifais doive estre varié et il est dificil de pouvoir hie en faire vendre. Ensie sie tue peus ten daifaires, sa un prie avantageux, daifais tan comme des chandelier et grande culierre, suivant se que je marque a Verteuil pour qil te le fasse voir, auquel je marque le prie de ce que selas puis avoir couté, leqelle argans ne sera employé que pour ravoir ces meme sorte de meuble, que je meteré ché notre cousin et amis Jossan, jusque à la paix, ce qie nous en redonnera d’autres de plus. Fais vandre toutes mes ardes et toutes autres qie sont dans les mal que vous nauré point de besoin, la raube de par de sicille est à tois et les bas de soie. Je te portais, des gans asirer, mes je les est vandue pour des chemises de bord que j’avais de besoin, je temporteré d’autres. J’ais les barcelé d’aureil d’or, je te les enveré et en porteré d’autres sie plais au seigneur de me conservaire, je vous enveré des raube à tousse pensant que vous devé en avoir de besoin.
Mon fils se porte bien, Dieu merce, il m’a dis t’avoir écris de la Martinique pare un batiment au monsieur Delord, il est che notre amis Jossan, avec Tarade. Je crois qil ne tarderas pas d’estre armé, et qil le sera sur Le Florisan de 74 canon, commandé par Monsieur Demeriot. N’ayant dis qil le demanderais, tant les vaiseau du Roy devant estre armé cette anné, dont la plus grande partie sont inerte actuelement dans tout les port. Je compte sie plais au Seigneur et à la très Sainte Vierge, qil sera fais officier in peux. Ayant resu ses jours hisite une lettre de Versailles d’un de mes amis, que je puis estre tranqil sur son compte, qil ne luis seras point fais de torre. Il est passé les 2/3 de la compagnie, Monsieur Accason et tout ses amis du burau de la marinne me l’ont bien promis et assuré ausie. Lesqel m’ont rendue, Dieu mercie tout les ruicesses possible et sorte me rendre. Je compte que tue le verra sie Dieu le couserve le plus tot qu je pouré, tranqillise tois ma pauvre femme le plus qil te sera possible, chasse de ton esprit pare la grasse du seigneur qil faut luis demendaire, et à la tres sainte vierge, qie ton fais, et fond enverre de la penne, et verra a la suitte que tue haura lieu destre bien contante plus que tu ne puis le croire actuellement. Fais tout ce que je prie le plus le seigneur et la tres Sainte Vierge, qil veil te vendaire, ce que j’aispaire qil feront. Si ce bon frère Dupont le demende davoir une caupie des letres de famil, qil la prenne a la maison et non autrement, pouvant la prendre de cette sorte ausie bien q’autremant, et est bien loin de tout les papiers que je t’ais lessé, de meme que de feulle que j’ais lessé dans un sac de toille sirré, dans la mal rouge que ta eité envoyé d’Halifax. Il doit s’être envoyé dans la même mal, une sainte vierge dans un vase de verre, prand bien soin qel ne sois point cassé, de meme que d’un livre, entitulez « Le voyage misterieu de l’isle de la vertue », serre le bien dans ta mal. Vous decié avoir trouvé, des heures du R. B. Senadon, que Verteuil m’avais demandé, ses pour vous autres, fais en ce que tue voudera. Que Verteuil n’oublie point chaque anné de l’anis, du scire d’airable, sirop idem, deux bouteil au moin de terbantinne, que je tes marqué sie devans de menvoyair à qie je le remarque ausie, qil en est toujours de praite pour pouvions profitaire de tout les vaiseau du Roy de Rochefort. Ses une bagatelle qie mes nécessaire, ensie dis luis souvant, afin qil ne l’oublie point.
Nous avons sue le daisastre de mes pauvres oncles et tantes que Dieu et la tres Sainte vierge les sovent et consolle dans leur penne, de même que tout les pauvre accadien, pour lesquel nous devons tousse prier continuellement, et remercie Dieu et la tres Sainte Vierge, de n’estre pas raiduit comme il sont, et qil nous en preserve. Tu fera mes complimant de penne, de meme que seulle de mon frère Ducuver, à mon oncle dantremont, leqelle ne les oulie point, je luis écriré sie plais au seigneur si tot que je seré a Rauchefort. Rend luis tout les ses ruicesses que tue pourra, qil mange ce que Dieu nous donne le plus souvant que tu pourra, je ferais bien charme de les revoir tousse avant que de mourirre. Marque à ma belle seure Merecière, ou à tes frere, qil prenne soin des bestiau que jais donné à Janot, que sie la présente vache est trop vielle, qil la change pour une jeune aseulle qui auront ha en tuer. Comme je luis est dis, que sie Janot se trouve avoir trop de bestiau, qil les donne acrois à d’autres habitant, sur tout a des personne qil connoisteront, qil te marque le nom des personne à qie il les auront remie, le nombre, et les paille, afin que Verteuil la écrive sur le livre, et l’anné. Je tes marqué des nouvelle de notre baufrere Mercure par ma présente lettre, je le remarque à Verteuil, afin que tue les fasse savoir à ma belle seure. Mon cher frere Ducuver aurais bien voulue vous avoir tousse avec luis hisite, se qie aurais eité sie je maitais rendue. Ma tante de la Latour le soitte bien ausie, les qelle se porte bien grasse au seigneur, de même que mon oncle du chanbon et mes cousinne. Fais tois randre compte tant du bois que du […] que j’ais lessé à ma cousinne De vanne, sie tue ne la pas encore fais, je te les marqué dans plusieur letres, et que Verteuil fasse le tout en écrire. Retire qarantes huits frans que j’ais payé pour Dutraque pour des eifais que Leriquau a prie ché monsieur Lagarosse, ce que je tes marqué ausie plusieurs fois, comme ausie sin frans de Lagirause sie ill ne te les ha pas encorre remie, qil sais que j’ais payé à Rochefort pour luis. Dis à monsieur Sainte Estenne que monsieur Herbaire luis est toujours la même, qelle ne l’oublie point, elle luis enveras des artichau si elle trouve des aucasion, laqelle se porte bien, dieu mercie et toutes ses dames. Fais mes complimant de véritable amitié à ma cousine de Thiery et toutes sa famil en general. J’ais resue ses jours hisite une lettre de son cousin monsieur Cortelier lequel se porte bien et est toujours un véritable amis et bon cousin, se n’es par sa fautte sie elle n’a pas hue une meilheur penser qelle n’a hue, nous avons souvant parlé d’elle, leqelle est ausie un de mes bon amis, où je manger très souvant à Versail. Embrasse pour moi la pauvre Manon, Joset, Marianne a qui je prie le Seigneur de vouloir conservaire, et quelle te sois bien envaihissante en tout. Fais mes compliment à mon frère Dupont, a qie jais écrit ses jours si pr St Jean de Luz à Francisse Acadet et anbrasse pour mois mon neveu, je luis raicriré ses jours hisite, par Rochefort. Fais les paraillement, au dame religieusse Sainte Estenne, Rallé, sa dame, Dufrainne, Latoussais, Chanton et A toutes la famil en général, ma tente de Latour l’embrasse de tout son cœur, ce que je fais, Dieu mercie, parailement et le plus. Je seré grasse au seigneur toutes la vis ton fidelle mari.
Gourville
À Mme Gourville de Mr Gourville 1757
Triplicatat de cette année 1757
Ma tres chere femme, jais resue la lettre du 28e aoust dernier laquel ma fais tout le plaisir possible, je te eicrie ses joies si dite par mon cousin Pierre Modrique et depuis par St Jean de Luz, pour le dounaire des assurence, Dieu mercie de mon veritable souvenir et sainsaire amitié, ce que je tes raihitaire par cette sitte, je noubliré aucune aucasion que je fairé à te le marqaire. Jais eiter bien charmé d’avoir recue de pairs a presente lettre écrite une lettre de Vertreuil du 1er decembre, que ma fais tout le plaisir possible, maprenant que vous eitié tousse Dieu mercie et à la très Sainte vierge, en bonne santé, laquelle ma ausie bien tranqilisé sur bien des chosse, en maprenant que Monsieur Franquelin t’as envoyé les deux malles, vous sachand san chausure, et bien dautres besoin, que vous avé trouvé par ce se serer Dieu merci, prené vos besoin, ne vous lessé point manquaire, surtout de votre nécessaire dans tout ce qui sie est trouvé, vous ausie hue bonne provision de chausure et bien dautres chosse, sie il n’etais point arivé accidant au Chariau Royal , mes que Dieu soit bainis et la très Sainte vierge, tout ne puis raihalisé. Je tenveré, sie plaies au Seigneur, pare toutes les vaiseau du Roy, de la chausure, en soulier et Sauqet, du savon et ce que je sauré vous etre le plus necessaire. Je les marqué par toutes mes lettres que tue puis faire une lotterie de l’arganterie, sie tue le veux regarde que si conuent, ce que je té rachetaire, ces sortes daifais doive estre varié et il est dificil de pouvoir hie en faire vendre. Ensie sie tue peus ten daifaires, sa un prie avantageux, daifais tan comme des chandelier et grande culierre, suivant se que je marque a Verteuil pour qil te le fasse voir, auquel je marque le prie de ce que selas puis avoir couté, leqelle argans ne sera employé que pour ravoir ces meme sorte de meuble, que je meteré ché notre cousin et amis Jossan, jusque à la paix, ce qie nous en redonnera d’autres de plus. Fais vandre toutes mes ardes et toutes autres qie sont dans les mal que vous nauré point de besoin, la raube de par de sicille est à tois et les bas de soie. Je te portais, des gans asirer, mes je les est vandue pour des chemises de bord que j’avais de besoin, je temporteré d’autres. J’ais les barcelé d’aureil d’or, je te les enveré et en porteré d’autres sie plais au seigneur de me conservaire, je vous enveré des raube à tousse pensant que vous devé en avoir de besoin.
Mon fils se porte bien, Dieu merce, il m’a dis t’avoir écris de la Martinique pare un batiment au monsieur Delord, il est che notre amis Jossan, avec Tarade. Je crois qil ne tarderas pas d’estre armé, et qil le sera sur Le Florisan de 74 canon, commandé par Monsieur Demeriot. N’ayant dis qil le demanderais, tant les vaiseau du Roy devant estre armé cette anné, dont la plus grande partie sont inerte actuelement dans tout les port. Je compte sie plais au Seigneur et à la très Sainte Vierge, qil sera fais officier in peux. Ayant resu ses jours hisite une lettre de Versailles d’un de mes amis, que je puis estre tranqil sur son compte, qil ne luis seras point fais de torre. Il est passé les 2/3 de la compagnie, Monsieur Accason et tout ses amis du burau de la marinne me l’ont bien promis et assuré ausie. Lesqel m’ont rendue, Dieu mercie tout les ruicesses possible et sorte me rendre. Je compte que tue le verra sie Dieu le couserve le plus tot qu je pouré, tranqillise tois ma pauvre femme le plus qil te sera possible, chasse de ton esprit pare la grasse du seigneur qil faut luis demendaire, et à la tres sainte vierge, qie ton fais, et fond enverre de la penne, et verra a la suitte que tue haura lieu destre bien contante plus que tu ne puis le croire actuellement. Fais tout ce que je prie le plus le seigneur et la tres Sainte Vierge, qil veil te vendaire, ce que j’aispaire qil feront. Si ce bon frère Dupont le demende davoir une caupie des letres de famil, qil la prenne a la maison et non autrement, pouvant la prendre de cette sorte ausie bien q’autremant, et est bien loin de tout les papiers que je t’ais lessé, de meme que de feulle que j’ais lessé dans un sac de toille sirré, dans la mal rouge que ta eité envoyé d’Halifax. Il doit s’être envoyé dans la même mal, une sainte vierge dans un vase de verre, prand bien soin qel ne sois point cassé, de meme que d’un livre, entitulez « Le voyage misterieu de l’isle de la vertue », serre le bien dans ta mal. Vous decié avoir trouvé, des heures du R. B. Senadon, que Verteuil m’avais demandé, ses pour vous autres, fais en ce que tue voudera. Que Verteuil n’oublie point chaque anné de l’anis, du scire d’airable, sirop idem, deux bouteil au moin de terbantinne, que je tes marqué sie devans de menvoyair à qie je le remarque ausie, qil en est toujours de praite pour pouvions profitaire de tout les vaiseau du Roy de Rochefort. Ses une bagatelle qie mes nécessaire, ensie dis luis souvant, afin qil ne l’oublie point.
Nous avons sue le daisastre de mes pauvres oncles et tantes que Dieu et la tres Sainte vierge les sovent et consolle dans leur penne, de même que tout les pauvre accadien, pour lesquel nous devons tousse prier continuellement, et remercie Dieu et la tres Sainte Vierge, de n’estre pas raiduit comme il sont, et qil nous en preserve. Tu fera mes complimant de penne, de meme que seulle de mon frère Ducuver, à mon oncle dantremont, leqelle ne les oulie point, je luis écriré sie plais au seigneur si tot que je seré a Rauchefort. Rend luis tout les ses ruicesses que tue pourra, qil mange ce que Dieu nous donne le plus souvant que tu pourra, je ferais bien charme de les revoir tousse avant que de mourirre. Marque à ma belle seure Merecière, ou à tes frere, qil prenne soin des bestiau que jais donné à Janot, que sie la présente vache est trop vielle, qil la change pour une jeune aseulle qui auront ha en tuer. Comme je luis est dis, que sie Janot se trouve avoir trop de bestiau, qil les donne acrois à d’autres habitant, sur tout a des personne qil connoisteront, qil te marque le nom des personne à qie il les auront remie, le nombre, et les paille, afin que Verteuil la écrive sur le livre, et l’anné. Je tes marqué des nouvelle de notre baufrere Mercure par ma présente lettre, je le remarque à Verteuil, afin que tue les fasse savoir à ma belle seure. Mon cher frere Ducuver aurais bien voulue vous avoir tousse avec luis hisite, se qie aurais eité sie je maitais rendue. Ma tante de la Latour le soitte bien ausie, les qelle se porte bien grasse au seigneur, de même que mon oncle du chanbon et mes cousinne. Fais tois randre compte tant du bois que du […] que j’ais lessé à ma cousinne De vanne, sie tue ne la pas encore fais, je te les marqué dans plusieur letres, et que Verteuil fasse le tout en écrire. Retire qarantes huits frans que j’ais payé pour Dutraque pour des eifais que Leriquau a prie ché monsieur Lagarosse, ce que je tes marqué ausie plusieurs fois, comme ausie sin frans de Lagirause sie ill ne te les ha pas encorre remie, qil sais que j’ais payé à Rochefort pour luis. Dis à monsieur Sainte Estenne que monsieur Herbaire luis est toujours la même, qelle ne l’oublie point, elle luis enveras des artichau si elle trouve des aucasion, laqelle se porte bien, dieu mercie et toutes ses dames. Fais mes complimant de véritable amitié à ma cousine de Thiery et toutes sa famil en general. J’ais resue ses jours hisite une lettre de son cousin monsieur Cortelier lequel se porte bien et est toujours un véritable amis et bon cousin, se n’es par sa fautte sie elle n’a pas hue une meilheur penser qelle n’a hue, nous avons souvant parlé d’elle, leqelle est ausie un de mes bon amis, où je manger très souvant à Versail. Embrasse pour moi la pauvre Manon, Joset, Marianne a qui je prie le Seigneur de vouloir conservaire, et quelle te sois bien envaihissante en tout. Fais mes compliment à mon frère Dupont, a qie jais écrit ses jours si pr St Jean de Luz à Francisse Acadet et anbrasse pour mois mon neveu, je luis raicriré ses jours hisite, par Rochefort. Fais les paraillement, au dame religieusse Sainte Estenne, Rallé, sa dame, Dufrainne, Latoussais, Chanton et A toutes la famil en général, ma tente de Latour l’embrasse de tout son cœur, ce que je fais, Dieu mercie, parailement et le plus. Je seré grasse au seigneur toutes la vis ton fidelle mari.
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Dupont Duvivier de Gourville, Michel, “Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville , St-Jean-de-Luz, à Marie Josephe Gautier de Gourville , [lieu indéterminé],” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/390.