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Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Jacques Imbert, Louisbourg

Dublin Core

Titre

Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Jacques Imbert, Louisbourg

Créateur

Duvergé, Bertrand

Contributeur

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

Éditeur

CNRS IKER (UMR 5478)

Date

16/03/1757

Date de disponibilité

01.07.2021

Type

manuscrit

Format

PDF

Étendue de la ressource, taille, durée

2 fichiers (fac-similé 1254 Ko, transcription 80 Ko) ; le texte contient 516 mots.

Support

papier

Langue

français

Source

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

Sujet

commerce, communications, transports
course
correspondance

Description

Bertrand Duvergé écrit à Jacques Imbert, négociant à Louisbourg, pour l'informer de plusieurs tentatives de lui envoyer des lettres via différentes goélettes et le capitaine Marsans Larroulet.

Résumé

Il mentionne les difficultés causées par le mauvais temps qui a retardé les expéditions, ainsi que les ajustements de compte avec monsieur Bertin fils, pour lequel il demande à Imbert de le créditer. Duvergé exprime son mécontentement et sa frustration concernant une lettre de change douteuse reçue, suspectant une manipulation par un tiers, ce qui l'amène à envisager de cesser toute affaire avec la famille Lannelongue. Il souligne son désir de clarifier sa situation financière avant de poursuivre d'autres transactions et exprime sa préoccupation pour sa santé et les engagements financiers significatifs en cours.

Couverture spatiale

Louisbourg
Bayonne

Couverture temporelle

18e siècle

Droits

Domaine public

Droit d'accès

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]

Est une partie de

Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

Référence

Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.

Provenance

TNA, HCA 32/180/7

Texte Item Type Metadata

Texte

[Aucun numéro]
A Monsieur, Monsieur Imber négosiant, à Louisbourg
Monsieur Imber, à Bayonne, le 16 mars 1757
Monsieur,
Depuis avoir remis trois lettres a vous ecrittes, l’une par une des golettes que monsieur Lannes expédie pour Louisbourg, l’autre par une des golettes que monsieur Estienne Cabarrus expédie aussy et la troisième par le capitaine Marsans Larroulet quy est au Boucau, quy n’atant que le premier beau temps pour metre à la voille que je conté faire partir vers le 10 du mois dernier. Le temps est depuis longtemps, sy afreux a ne pouvoir faire aucune expédition, et que continue toujours, il faut se conformer à la volonté divine, et la présente vous sera rendeue (moyenant Dieu) par monsieur Bertin fils, quy passe sur le bergantin par ordre de monsieur son père, avec quy je reglée le dernier conte de nos avances, je vous en remets sy inclus un duplicata arretée le 14e de ce mois, par lequel il doit 812 livres 5 sous 7 deniers, pour laquelle somme il a tiré à mon ordre par sa lettre dudit jour 14e, par tout le mois d’avril prochain que je passe à votre ordre valleur en compte que je vous remets sy inclus, vous en ayant debité. Il vous plaira m’en créditer, l’arreté porte sans préjudice d’autres comptes quy seront portés sur vos comptes, de même que des remises que monsieur Bertin père m’a fait. Hier je receus une lettre écritte de Louisbourg le huit décembre dernier signé par Imber et Lannelongue, une lettre de change qu’on taxe mandat de trois mille livres, ordre de monsieur Arnaut Genestet ou il est pour compte de monsieur Lannelongue l’ainé, comme sy j’avez des fonds particuliers, je compris aizement que c’etest que pour me surpandre. Sy inclus coppie de la lettre d’avis, dans le temps que pas aucune de vos lettres n’en parlent pas du tout, je pance que c’est un ouvrage du frère cadet, je n’acepteray plus aucune lettre de change que je n’aie mes contes en règle pour savoir où j’an suis ainsy que je vous le mandée. Il seroit bien à souhaiter que vous puissiez faire le voyage sans risques. Pour terminer toutes choses, des ruses de cette expérience me deplesent jusques à un point que je ne veux rien avoir à faire avec le nom de Lannelongue au contraire, cesser tout commerce, il est trop pénible pour y résister il auroit mieux valleu pour vous, de vous en tenir à un certain courrant sans vous jetter dens des embarras. Cette lettre, et celles quy viendron à l’avenir, je les laisseray venir à protets, jusques a voir ou j’an suis, suivant les aparances. Cella ne pourra être sitot par le defaut d’une santé rasurée, consideres que j’aurais vingt deux mille livres à payer pour l’allée sulement. De vos nouvelles, et de toutes les dispositions du commerce, et de la guerre du Canada. Je suis très parfaitement, Monsieur, votre très humble obeissant serviteur.
B. Duvergé
[P.-S.] Le cordage du bergantin c’est trouvé poury et brullé

Géolocalisation

Citer ce document

Duvergé, Bertrand, “Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Jacques Imbert, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 2 décembre 2024, https://anpersana.iker.univ-pau.fr/items/show/449.